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Peut-on faire du sport quand on est asthmatique ?

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Peut-on faire du sport quand on est asthmatique ?

L’asthme est une des inflammations chroniques des bronches au niveau des poumons. C’est une maladie respiratoire dont l’origine vient souvent d’une allergie ou d’une intolérance quelconque et dont les soins peuvent nécessiter l’usage d’inhalateur. Etant une maladie qui réduit la capacité de respirer normalement, l’asthme est fréquemment considéré comme un handicap empêchant le patient de faire du sport. Et pourtant, contrairement aux idées reçues, les asthmatiques peuvent faire des activités physiques. Ils sont même poussés à en faire pour bien s’épanouir comme tout le monde. Il y a tout de même des précautions à prendre en considération.

Sport et asthme

Beaucoup de gens pensent que faire du sport dégrade la santé des asthmatiques. Au contraire, cela pourrait leur aider à améliorer leur état. Les activités sportives sont en effet bénéfiques. Selon le rapport d’analyse fait par l’Inserm, le sport accroit le nombre de jours sans symptômes et optimise la qualité de vie des personnes qui souffrent d’asthme quelle que soit sa forme. Les spécialistes affirment même que la pratique d’une activité physique apporte une action anti-inflammatoire pour les patients souffrants d’une maladie chronique. Néanmoins, si l’effort est trop forcé, cela peut aussi engendrer des effets négatifs. Il est donc important de suivre les conseils des professionnels avant la pratique du sport. Voici quelques recommandations importantes :

Faire un bilan chez un professionnel

La réalisation d’un bilan permet de se mettre au sport sans danger. Outre le médecin traitant, un pneumologue peut aussi prendre en main le patient. Il prescrit les traitements de fond pour réduire l’obstruction des bronches. Cela peut comprendre l’usage d’un inhalateur ou la réalisation d’une inhalation naturelle. Dans le cas où l’asthme est bien contrôlé, le patient ne risque aucune gêne respiratoire quand il fera du sport. En cas de crise, il peut réaliser des traitements de secours.

Utiliser un cardio-fréquencemètre

Il s’agit d’un dispositif aux personnes qui ont besoin de mesurer et faire un suivi de leur rythme cardiaque. Cet appareil est donc indispensable pour les asthmatiques. Il leur permet d’adapter l’intensité des efforts physiques qu’ils font avec leur état de santé. Idéalement, le seul de 70-75% de la fréquence cardiaque ou FC ne doit pas être dépassé. Cette fréquence maximale représente la zone optimale pour retirer des bénéfices respiratoires sans danger. Elle correspond à environ “220 – l’âge” pour un homme et “226 – l’âge” pour une femme. Les patients ont le choix entre l’usage des modèles bracelets à mettre au poignet ou bien ceux qui sont pourvus de ceinture et qui sont à mettre sous les seins. Entre-temps, ils doivent toujours se munir d’un inhalateur.

Réaliser un échauffement complet

Même pour les personnes qui ne souffrent d’aucune maladie respiratoire et qui n’ont pas besoin de ne faire aucune inhalation naturelle, l’échauffement est toujours important avant la pratique. Pour un asthmatique, c’est encore plus important. Il lui est important de préparer ses bronches à l’hyperventilation. Faute d’échauffement, les risques de crise sont importants. Un minimum de 10 à 15 minutes d’échauffement est alors nécessaire. Cela peut commencer par une petite marche puis un trottinement de plus en plus intense. Quand le corps commence à se chauffer, la personne peut faire des mouvements nécessitant de plus en plus de force.

Les sports adaptés aux asthmatiques

Toutes les pratiques sportives ne sont pas adaptées au cas des personnes qui doivent utiliser un inhalateur ou faire une inhalation naturelle de temps en temps. Il y a celles qui leur sont recommandées par des professionnels médicaux ou professionnels sportifs. Suivre ces conseils permet de réduire les risques de crises.

Les asthmatiques peuvent faire par exemple des sports d’endurance. Cela leur aidera au renforcement de leurs muscles respiratoires et à améliorer leurs capacités pulmonaires. Des pratiques de 30 à 40 minutes par jour pour 2 à 3 fois par semaine suffisent pour optimiser la respiration et réduire l’essoufflement.

Les gyms douces sont aussi recommandées aux personnes qui souffrent d’asthme. Elles permettent de faciliter le contrôle de la respiration.

Il y a également d’autres activités sportives bien encadrées comme les sports collectifs qui peuvent être pratiquées. Elles doivent cependant être précédées et accompagnées d’entrainement régulier. Les activités de plein air comme le trek, le ski, le ski de fond ou la randonnée quant à elles sont à faire avec beaucoup d’attention. Elles peuvent favoriser les crises malgré l’air sec et froid des hauteurs. Toutefois, elles peuvent être pratiquées avec précaution. Au-delà de 2 000 m d’altitude, l’usage d’un inhalateur est souvent nécessaire à titre de prévention. Il faut aussi faire attention à la présence d’allergènes comme le pollen dans les environnements extérieurs.

Comment s’arrêter ?

Il faut noter que les tensions physiques sur les parois des bronches s’exercent jusqu’à une demi-heure après l’achèvement de la pratique du sport. Il faut donc adopter une méthode bien particulière pour terminer l’activité. Pour ce faire, un retour au clame progressif est alors indispensable pour réduire les risques de crise. Il faut alors continuer à faire des marches ou bien des trottinements pendant au moins 10 minutes avant de s’arrêter définitivement. Cela permet de faire redescendre la fréquence de la respiratoire jusqu’au repos. Pour les pratiques d’extérieur, l’idéal est de se recouvrir et de se remettre au chaud après la récupération.

Les précautions à ne pas oublier

Certaines personnes qui souffrent d’asthme ont besoin d’utiliser un inhalateur à longueur de temps. D’autres peuvent faire une inhalation naturelle sans appareil. Dans les deux cas, il faut toujours prévoir les crises. Les dispositifs de soin ainsi que les médicaments d’urgence doivent toujours être dans le sac sportif. Le bronchodilatateur fait partie des éléments à toujours garder dans ses poches ou dans son sac de sport. Il permet de réduire les symptômes de crise et de retrouver une respiration normale en si peu de temps. Pour déterminer le dosage des médicaments ou encore la manière d’utiliser les appareils, il est nécessaire de bien enregistrer les recommandations des professionnels. Si possible, les asthmatiques doivent s’abstenir à faire des sports lors de temps non clément (en cas de pluie, de neige, etc.).

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